Stratégie RSE : définition, enjeux et méthodes pour la réussir en entreprise

Sommaire
- 1. Qu’est-ce qu’une stratégie RSE ?
- 2. Pourquoi mettre en place une stratégie RSE ?
- 3. Comment élaborer une stratégie RSE efficace ?
- 4. Impliquer ses équipes et ses fournisseurs dans la démarche RSE
- 5. Digitaliser sa stratégie RSE pour en décupler l’efficacité
- 6. Comment évaluer et valoriser sa stratégie RSE ?
- 7. Exemples d’actions RSE et bonnes pratiques inspirantes
- 8. Les tendances RSE à suivre en 2025
- 9. FAQ sur la stratégie RSE
- 10. Faire de la stratégie RSE un levier de transformation durable
Dans un contexte où la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) devient un levier de développement durable et de performance, chaque organisation est invitée à repenser sa stratégie et ses pratiques. Au-delà d’une simple démarche RSE, il s’agit désormais d’une véritable stratégie RSE, structurée et mesurable, qui s’intègre au cœur des activités économiques et du travail collectif.
Cette mise en œuvre repose sur la prise en compte des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) afin de concilier croissance économique, innovation et impact positif sur la société civile.
Chez Axiscope, nous accompagnons les entreprises responsables dans cette transformation : digitaliser leurs processus Achats, évaluer leurs indicateurs extra financiers, et renforcer la communication RSE pour en faire un moteur d’efficacité et de collaboration.
Dans cet article, nous vous expliquons comment élaborer une stratégie RSE claire, alignée sur les objectifs de développement durable, et soutenue par les outils numériques les plus performants.
Qu’est-ce qu’une stratégie RSE ?
Définition de la RSE et de la stratégie RSE
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) désigne l’intégration volontaire des préoccupations sociales et environnementales dans les activités économiques et les relations avec les parties prenantes. C’est une démarche RSE qui engage l’entreprise à agir au-delà de ses obligations légales, dans une logique de développement durable, de croissance économique et de respect de l’impact social et environnemental de son activité.
La stratégie RSE, quant à elle, va plus loin : elle consiste à planifier, structurer et évaluer les actions menées pour donner une direction claire à la politique de responsabilité sociétale. Elle s’appuie sur des objectifs mesurables, un plan d’action concret et une mise en œuvre coordonnée à l’échelle de toute l’organisation.
Cette stratégie s’articule autour du triple pilier de la durabilité :
- Économique : assurer la viabilité et la performance de l’entreprise tout en favorisant une croissance responsable.
- Social : garantir des conditions de travail justes, le respect des droits humains et l’inclusion.
- Environnemental : limiter l’impact environnemental, réduire les gaz à effet de serre et préserver les ressources naturelles.
Le saviez-vous ?
Le concept de RSE s’est structuré autour de la norme ISO 26000 en 2010, impulsée par la Commission européenne pour harmoniser les bonnes pratiques en matière de durabilité et de gouvernance.
Les 7 principes fondateurs selon la norme ISO 26000
La norme ISO 26000 définit les lignes directrices internationales de la responsabilité sociétale des entreprises. Elle repose sur sept principes fondamentaux qui encadrent toute mise en œuvre :
- Responsabilité : assumer les conséquences de ses décisions sur la société civile et l’environnement.
- Transparence : communiquer ouvertement sur ses actions, ses résultats et ses indicateurs extra financiers.
- Comportement éthique : adopter des pratiques équitables, lutter contre la corruption et promouvoir la déontologie.
- Respect des parties prenantes : dialoguer et collaborer avec les salariés, fournisseurs, clients, collectivités locales et partenaires.
- Respect du droit international : se conformer aux normes et directives de l’Union européenne et de l’ONU (pacte mondial).
- Respect des droits de l’homme : prévenir toute atteinte aux droits fondamentaux au sein de l’entreprise et de sa chaîne d’approvisionnement.
- Respect de la loi : appliquer la réglementation nationale et les cadres réglementaires en vigueur.
Chiffre clé
En France, plus de 80 % des grandes entreprises déclarent s’appuyer sur la norme ISO 26000 pour structurer leur politique RSE et leur stratégie de communication.
Les différences entre démarche, politique et stratégie RSE
Élément | Objectif | Portée | Temporalité |
---|---|---|---|
Démarche RSE | Initier une approche volontaire orientée vers la durabilité et la réduction de l’impact environnemental. | Actions ponctuelles ou thématiques. | Court à moyen terme. |
Politique RSE | Formaliser les engagements de l’entreprise à travers des valeurs, un cadre de gouvernance et des règles internes. | Ensemble des métiers, pratiques et fonctions. | Moyen terme. |
Stratégie RSE | Définir une vision globale, fixer des objectifs mesurables, suivre les indicateurs de performance et piloter le changement. | Toute l’organisation, incluant les parties prenantes externes. | Long terme. |
Conseil d’expert
Une stratégie RSE performante repose sur des indicateurs mesurables, une évaluation continue et une communication RSE transparente. Elle s’inscrit dans une logique d’amélioration continue et de transition écologique.
Pourquoi mettre en place une stratégie RSE ?
Un levier de performance globale et d’innovation
Mettre en place une stratégie RSE ne relève plus d’un simple engagement symbolique : c’est aujourd’hui un levier de performance durable pour toute entreprise. En intégrant la responsabilité sociétale des entreprises dans ses pratiques, une organisation renforce son efficacité opérationnelle, réduit ses coûts liés à l’énergie, optimise sa gestion des ressources et stimule l’innovation.
La durabilité devient ainsi un moteur de compétitivité : les actions RSE encouragent la collaboration entre parties prenantes, la création de nouveaux modèles économiques circulaires et la conception de solutions à fort impact positif. Cette dynamique d’innovation responsable s’inscrit dans un cadre plus large de développement durable et de transition écologique, soutenu par les objectifs de développement durable de l’Union européenne et le pacte mondial des Nations Unies.
Avantage clé
“Une stratégie RSE bien pilotée améliore la rentabilité et stimule l’innovation collective.”
Un atout pour la marque employeur et la fidélisation des talents
La RSE joue un rôle déterminant dans l’attractivité et la fidélisation des collaborateurs. Les nouvelles générations d’employés recherchent un sens au travail et souhaitent évoluer dans une entreprise responsable, respectueuse des droits humains, de la diversité et du bien-être social et environnemental.
Une politique RSE forte contribue à construire une culture d’entreprise engagée, améliore la qualité de vie au travail et favorise la cohésion autour d’un projet collectif. En retour, les salariés deviennent les premiers ambassadeurs de la marque, renforçant sa réputation et sa performance sociale.
Chiffre clé
“72 % des salariés privilégient une entreprise engagée dans une démarche RSE (IFOP).”
Une exigence des consommateurs et des partenaires
Les attentes sociétales ont profondément transformé la manière de faire du commerce. Les consommateurs, tout comme les partenaires B2B, exigent désormais des acteurs économiques une transparence totale sur leurs pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).
Dans les appels d’offres, les critères RSE pèsent désormais autant que les critères financiers. Les fournisseurs sont évalués sur leur bilan carbone, leurs engagements en matière de durabilité, ou leur contribution à la réduction des gaz à effet de serre.
Cette prise de conscience pousse les entreprises à renforcer leur communication RSE et à inscrire la durabilité dans leur chaîne d’approvisionnement, en cohérence avec les nouvelles directives de la Commission européenne.
Une réponse aux enjeux climatiques et sociétaux
La stratégie RSE constitue également une réponse aux défis majeurs liés au changement climatique, à l’impact social et aux enjeux environnementaux. Les entreprises doivent agir sur leur empreinte carbone, réduire les émissions de gaz à effet de serre et repenser leurs modes de production pour contribuer à la transition écologique.
Mais la responsabilité sociétale ne se limite pas à l’environnement : elle englobe aussi les dimensions sociales et économiques. S’engager dans une démarche responsable, c’est aussi promouvoir l’égalité des chances, la diversité et le dialogue social au sein de l’organisation.
Point de vigilance
“La RSE ne se limite pas à l’environnement : l’impact social est tout aussi crucial.”
Les 4 piliers de la stratégie RSE
Pilier | Objectif principal | Exemples d’actions concrètes |
---|---|---|
Environnemental | Réduire l’impact environnemental et les émissions de gaz à effet de serre. | Optimisation énergétique, recyclage, réduction de l’empreinte carbone. |
Social | Améliorer les conditions de travail, promouvoir la diversité et le bien-être. | Télétravail, inclusion, santé et sécurité au travail. |
Économique | Favoriser une croissance économique durable et une gouvernance éthique. | Achats responsables, transparence, lutte contre la corruption. |
Sociétal | Contribuer positivement à la société civile et aux communautés locales. | Commerce équitable, partenariats associatifs, programmes d’insertion. |
Comment élaborer une stratégie RSE efficace ?
1. Identifier les enjeux prioritaires et les parties prenantes
Toute stratégie RSE solide commence par une phase d’analyse approfondie des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance propres à l’entreprise. Cette étape consiste à identifier les thématiques les plus pertinentes selon son secteur d’activité, sa taille et ses parties prenantes : collaborateurs, clients, fournisseurs, investisseurs, collectivités ou encore la société civile.
L’outil de référence pour cette étape est la matrice de matérialité. Elle permet de croiser les priorités stratégiques de l’entreprise (axe horizontal) avec les attentes des parties prenantes (axe vertical) afin d’identifier les sujets à fort impact social et environnemental.
Les thèmes les plus importants (par exemple la réduction de l’empreinte carbone, la diversité ou la sécurité au travail) deviennent les axes majeurs du plan d’action à venir.
Erreur fréquente : Oublier d’impliquer les parties prenantes dès l’audit, leur contribution est pourtant essentielle à la légitimité de la démarche RSE.
2. Réaliser un audit et un bilan carbone
Une fois les enjeux identifiés, il est indispensable de réaliser un diagnostic précis pour connaître la situation de départ. L’audit RSE évalue la maturité de l’entreprise en matière de gouvernance, de conditions de travail, de relations fournisseurs ou encore de gestion environnementale.
L’un des outils les plus efficaces reste le bilan carbone, qui mesure les émissions de gaz à effet de serre générées par les activités de l’organisation. Couplé à des enquêtes internes et à des entretiens qualitatifs, il permet d’établir une vision claire des impacts environnementaux et sociaux. Cette étape fonde la future mise en œuvre du plan d’action.
Cas concret
Une PME industrielle a réduit 25 % de son empreinte carbone après son premier audit RSE, en repensant son approvisionnement et en optimisant ses consommations énergétiques.
3. Définir des objectifs mesurables et des indicateurs
Pour qu’une stratégie RSE soit crédible, elle doit reposer sur des objectifs clairs, alignés sur les objectifs de développement durable et traduits en indicateurs mesurables.
Les KPI RSE (indicateurs de performance) permettent d’évaluer la progression des actions RSE dans le temps.
Objectif | Indicateur clé (KPI) | Fréquence de suivi |
---|---|---|
Réduire l’impact environnemental | Émissions de CO2 (tCO2e), consommation énergétique | Trimestrielle |
Favoriser le bien-être au travail | Taux de satisfaction des collaborateurs, absentéisme | Semestrielle |
Développer des achats responsables | % de fournisseurs évalués selon des critères RSE | Annuelle |
Renforcer la diversité | Parité hommes/femmes, taux d’inclusion | Annuelle |
Conseil d’expert
Privilégiez des indicateurs réellement mesurables et suivis, intégrés dans vos outils de reporting et partagés avec vos parties prenantes.
4. Élaborer un plan d’action et un calendrier
Une fois les objectifs définis, il s’agit de structurer la mise en œuvre à travers un plan d’action clair et un calendrier réaliste.
Ce document recense pour chaque objectif : les actions à entreprendre, les acteurs responsables, les ressources nécessaires et les échéances. Il doit être piloté de manière collaborative, notamment via des outils numériques partagés.
Axe stratégique | Action à mener | Responsable | Échéance |
---|---|---|---|
Réduction carbone | Remplacer les véhicules thermiques par des électriques | Direction Achats | S2 2025 |
Bien-être salarié | Lancer un programme de télétravail durable | RH | T1 2026 |
Achats responsables | Évaluer les fournisseurs selon la norme ISO 26000 | Achats | S1 2026 |
Astuce pratique
Testez vos initiatives via des projets pilotes : ils permettent d’évaluer la faisabilité avant le déploiement global et de renforcer l’engagement des équipes.
5. Suivre, ajuster et communiquer les résultats
La réussite d’une stratégie RSE repose sur un pilotage continu. Les indicateurs de performance doivent être suivis à intervalles réguliers pour mesurer les progrès et ajuster les actions. Cette étape s’inscrit dans une logique d’amélioration continue, souvent représentée par le cycle PDCA (Plan – Do – Check – Act).
La communication RSE est également essentielle : elle valorise les résultats obtenus, renforce la confiance des parties prenantes et améliore la réputation de l’entreprise. Les outils numériques facilitent désormais la collecte et la diffusion de ces données, notamment à travers les rapports extra financiers et la publication des indicateurs clés.
Checklist
- Suivez vos indicateurs RSE chaque trimestre.
- Recueillez les retours internes et externes.
- Mettez à jour votre rapport RSE et votre stratégie de communication.
- Communiquez vos réussites de manière transparente.
Impliquer ses équipes et ses fournisseurs dans la démarche RSE
Sensibiliser et former les collaborateurs
Une stratégie RSE efficace repose avant tout sur l’adhésion des collaborateurs. La formation et la sensibilisation permettent de transformer les valeurs de responsabilité sociétale en comportements concrets au quotidien. Chaque employé devient alors acteur de la transition écologique et de l’impact positif de l’entreprise.
Quelques leviers d’action :
- Organiser des ateliers thématiques sur le développement durable, la diversité ou la réduction de l’empreinte carbone.
- Intégrer la RSE dans les parcours d’onboarding et d’évaluation des collaborateurs.
- Mettre en place des programmes de formation continue en ligne pour renforcer la culture RSE.
- Valoriser les initiatives locales et les projets portés par les salariés.
- Créer des “ambassadeurs RSE” internes pour animer la démarche dans chaque service.
Avantage clé
“Des équipes formées sont deux fois plus engagées.”
Créer une culture d’entreprise responsable
L’engagement responsable ne se décrète pas : il se construit. Développer une culture d’entreprise orientée responsabilité sociétale implique de relier les valeurs de l’organisation à sa vision stratégique. Les dirigeants ont ici un rôle essentiel : leur exemplarité et leur communication RSE donnent le ton.
Une gouvernance éthique et participative encourage la concertation et la prise de conscience collective. En inscrivant la RSE dans les objectifs managériaux et les évaluations de performance, l’entreprise renforce la cohérence entre discours et actions, gage de confiance pour les parties prenantes internes comme externes.
À noter
“La cohérence entre discours et actions est le socle de crédibilité.”
Engager ses fournisseurs dans des pratiques durables
La responsabilité sociétale des entreprises s’étend à toute la chaîne d’approvisionnement. Engager les fournisseurs dans une démarche RSE structurée permet de garantir une relation responsable, transparente et durable.
Les achats responsables deviennent ainsi un levier majeur de gouvernance et de création de valeur partagée.
Critères RSE évalués | Preuves attendues | Fréquence d’évaluation |
---|---|---|
Environnementaux | Bilan énergétique, politique de réduction des gaz à effet de serre, certification environnementale | Annuelle |
Sociaux | Charte éthique, respect du droit du travail, égalité F/H | Annuelle |
Gouvernance | Code de conduite, transparence financière, lutte anticorruption | Trimestrielle |
Sociétaux | Engagements locaux ou communautaires, participation à des programmes solidaires | Annuelle |
Cas concret
“Chez Axiscope, nous aidons nos clients à intégrer des critères RSE dans leurs appels d’offres et à suivre leurs fournisseurs via des outils d’évaluation collaborative intégrés à notre plateforme digitale.”
Co-construire des projets à impact positif
Une stratégie RSE performante repose sur la co-construction entre les acteurs internes et externes. Entreprises, fournisseurs, clients et institutions peuvent collaborer autour d’initiatives communes : réduction de l’impact environnemental, développement de l’économie circulaire, ou inclusion sociale dans les territoires.
Ces projets collaboratifs multi-acteurs favorisent la mutualisation des ressources, la création de valeur et l’innovation sociétale. En associant l’ensemble des parties prenantes, l’entreprise ancre sa responsabilité sociétale dans une dynamique collective, concrète et mesurable.
Conseil d’expert
“Favorisez les projets collaboratifs multi-acteurs : ils transforment la responsabilité sociétale en levier d’innovation et de performance partagée.”
Digitaliser sa stratégie RSE pour en décupler l’efficacité
Pourquoi la digitalisation accélère la transformation RSE ?
La transformation numérique joue un rôle clé dans la mise en œuvre et le pilotage des stratégies RSE modernes. En centralisant les informations et en automatisant la collecte des indicateurs extra financiers, la digitalisation apporte une traçabilité et une fiabilité des données indispensables à la transparence.
Grâce à des plateformes collaboratives, il devient possible de suivre les objectifs de développement durable, de mesurer l’impact environnemental et social des actions RSE, et de partager ces résultats avec l’ensemble des parties prenantes. Ces outils permettent de passer d’une approche déclarative à une évaluation continue, reposant sur des données concrètes et vérifiables.
Mythe vs Réalité
“La digitalisation rend la RSE mesurable et transparente, pas moins humaine.”
Intégrer la RSE dans les processus Achats
Les processus Achats sont un levier essentiel de la responsabilité sociétale des entreprises. En y intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, les organisations peuvent transformer leur chaîne d’approvisionnement en véritable moteur de durabilité.
L’intégration de la RSE dans les Achats repose sur une logique d’évaluation continue : depuis le sourcing jusqu’au suivi fournisseur, chaque étape doit tenir compte des critères de durabilité, de transparence et d’éthique. Cela suppose de s’appuyer sur des outils capables de mesurer l’impact carbone, la conformité aux normes internationales (comme la norme ISO 26000) et la contribution aux objectifs de développement durable.
Point de vigilance
“La RSE doit être intégrée à chaque étape du processus Achat.”
Mesurer et piloter la performance RSE via des outils collaboratifs
Piloter une démarche RSE ne peut se faire efficacement sans une vision claire, partagée et actualisée des résultats. Les outils collaboratifs permettent aux différents acteurs internes (RH, Achats, Qualité, Direction) et externes (fournisseurs, partenaires) de suivre les indicateurs clés en temps réel.
La digitalisation RSE offre plusieurs avantages :
- Une collecte automatisée des données issues des différents systèmes de l’entreprise.
- Un reporting dynamique avec tableaux de bord personnalisables.
- Une analyse prédictive pour anticiper les risques et identifier les leviers d’amélioration.
- Une communication RSE plus fluide et transparente entre tous les acteurs.
Astuce pratique
“Centralisez vos données RSE pour automatiser vos rapports.”
Comment nous vous accompagnons avec le logiciel RSE Axiscope ?
Chez Axiscope, nous accompagnons les entreprises dans la digitalisation de leur stratégie RSE, en leur permettant d’évaluer, piloter et valoriser leurs engagements de manière simple et collaborative.
Notre logiciel RSE est une plateforme intégrée qui centralise les données issues des Achats, de la Qualité et du Développement Durable.
Il s’appuie sur des fonctionnalités conçues pour faciliter la mise en place et le suivi de votre politique de responsabilité sociétale :
- Pilotage : visualisez vos indicateurs RSE, vos plans d’actions et vos progrès via des tableaux de bord intelligents.
- Collaboration : engagez vos équipes et vos fournisseurs dans une démarche commune, fondée sur la transparence et la performance.
- Reporting : automatisez vos rapports extra financiers et facilitez vos obligations de publication auprès des autorités et des parties prenantes.
Notre approche repose sur la conviction qu’une stratégie RSE performante naît de la synergie entre innovation technologique, collaboration humaine et gouvernance responsable.
Comment évaluer et valoriser sa stratégie RSE ?
Les indicateurs de performance clés (KPI)
L’évaluation d’une stratégie RSE repose sur des indicateurs de performance précis, mesurables et régulièrement suivis. Ces KPI RSE traduisent les engagements de l’entreprise en données concrètes et comparables dans le temps.
Ils couvrent les trois dimensions du social et environnemental et de la gouvernance (ESG) pour offrir une vision globale de la performance responsable.
Axe | Indicateur clé | Objectif |
---|---|---|
Environnemental | Émissions de CO2, bilan carbone, consommation énergétique | Réduire l’impact environnemental et les gaz à effet de serre |
Social | Taux de satisfaction des salariés, absentéisme, diversité | Améliorer les conditions de travail et le bien-être |
Gouvernance | % d’achats responsables, conformité éthique, lutte anticorruption | Renforcer la responsabilité sociétale des entreprises et la transparence |
Sociétal | Investissements locaux, partenariats associatifs | Créer de la valeur partagée avec la société civile |
Avantage clé
“Des KPI bien choisis démontrent la valeur réelle de votre stratégie RSE.”
Les labels et certifications : ISO 26000, B Corp, Ecovadis…
Les labels RSE et certifications sont des outils puissants pour valoriser la performance durable de l’entreprise et prouver la crédibilité de sa démarche RSE. Ils offrent un cadre d’évaluation reconnu et facilitent la comparaison entre organisations.
- ISO 26000 : référence internationale en matière de responsabilité sociétale des entreprises, fondée sur 7 principes essentiels (gouvernance, droits de l’homme, environnement, loyauté, etc.).
- B Corp : certification exigeante attestant de l’équilibre entre performance économique et impact social et environnemental.
- Ecovadis : plateforme d’évaluation qui mesure la maturité RSE sur la base de critères sociaux et de gouvernance, environnementaux et éthiques.
- Label Lucie ou Engagé RSE (AFNOR) : valorisent les entreprises françaises intégrant la durabilité dans leur stratégie à long terme.
À noter
“Les entreprises soumises à la CSRD devront publier leur rapport RSE dès 2025, renforçant l’importance du reporting extra financier et de la fiabilité des données.”
Le rapport RSE et la DPEF
Le rapport RSE (ou rapport extra financier) est l’outil central de communication RSE et de transparence. Il rend compte des actions menées, des résultats obtenus et des perspectives d’amélioration continue.
En France, les entreprises de plus de 500 salariés doivent également rédiger une Déclaration de Performance Extra Financière (DPEF), alignée sur la directive européenne CSRD.
Ce document permet de :
- Présenter les objectifs de développement durable suivis par l’entreprise ;
- Décrire la mise en œuvre du plan d’action RSE ;
- Mesurer les progrès à l’aide des indicateurs ESG ;
- Assurer une communication transparente auprès des parties prenantes (clients, partenaires, investisseurs, société civile).
Exploiter les outils numériques pour suivre les progrès
L’évaluation et la valorisation de la RSE passent aujourd’hui par l’usage de plateformes numériques spécialisées. Ces outils centralisent les données, fiabilisent les mesures et facilitent la génération automatique des rapports extra financiers.
Grâce à la digitalisation, les entreprises peuvent :
- Consolider les données issues de différentes filiales ou départements ;
- Mettre à jour leurs indicateurs ESG en temps réel ;
- Anticiper les obligations réglementaires liées à la directive européenne ;
- Communiquer plus efficacement leurs résultats et leurs progrès à leurs parties prenantes.
Ces solutions assurent la cohérence des informations publiées, renforcent la crédibilité de la politique RSE et facilitent la prise de décision stratégique.
Astuce pratique
“Automatisez vos rapports pour gagner du temps et fiabiliser vos données.”
Exemples d’actions RSE et bonnes pratiques inspirantes
Actions environnementales
Les initiatives environnementales visent à réduire l’impact environnemental des activités et à favoriser la transition écologique. Parmi les actions les plus efficaces :
- Réduire la consommation d’énergie via des programmes d’efficacité énergétique.
- Mettre en place une mobilité durable (véhicules électriques, télétravail, covoiturage).
- Intégrer l’éco-conception dès la phase de développement produit pour limiter les déchets.
- Mettre en œuvre une politique active de recyclage et de réutilisation des matériaux.
- Évaluer régulièrement son bilan carbone pour identifier les sources d’émissions de gaz à effet de serre et les réduire durablement.
Ces actions RSE contribuent directement aux objectifs de développement durable et renforcent la responsabilité sociétale des entreprises face aux enjeux environnementaux.
Actions sociales
Les actions sociales incarnent l’engagement humain et la responsabilité sociale des entreprises au cœur du travail et de la performance collective :
- Favoriser l’égalité professionnelle et la parité femmes-hommes.
- Promouvoir l’inclusion et la diversité, notamment à travers des programmes dédiés au handicap.
- Développer la formation continue pour renforcer les compétences et la mobilité interne.
- Garantir la santé et la sécurité au travail, y compris la prévention des risques psychosociaux.
- Améliorer la qualité de vie au travail (QVT) avec des initiatives de flexibilité et de télétravail durable.
Ces démarches favorisent un climat de confiance et une meilleure cohésion sociale, tout en répondant aux attentes croissantes des employés en quête de sens.
Gouvernance et éthique
Une gouvernance responsable est essentielle pour assurer la pérennité de la stratégie RSE. Elle repose sur la transparence, l’équité et le respect des valeurs éthiques.
Critère | Objectif | Exemples de contrôle |
---|---|---|
Code de conduite | Formaliser les engagements éthiques de l’entreprise. | Mise à jour annuelle, diffusion à tous les salariés. |
Anticorruption | Garantir une intégrité absolue dans les relations d’affaires. | Audits internes, formations obligatoires. |
Achats responsables | Intégrer la durabilité et la transparence dans la chaîne d’approvisionnement. | Évaluations fournisseurs selon la norme ISO 26000 et critères ESG. |
Transparence financière | Rendre compte des décisions stratégiques et des performances extra-financières. | Publication annuelle du rapport RSE et de la DPEF. |
Une gouvernance solide consolide la réputation et la crédibilité de l’organisation, tout en renforçant la confiance des parties prenantes.
Actions locales et solidaires
Les actions sociétales incarnent la dimension humaine de la responsabilité sociétale des entreprises, en agissant concrètement sur le terrain :
- Soutenir des projets de mécénat ou de bénévolat de compétences.
- Nouer des partenariats locaux avec des associations, écoles ou collectivités.
- Favoriser l’économie circulaire à l’échelle territoriale.
- Participer à des programmes d’insertion professionnelle pour les publics éloignés de l’emploi.
- Encourager les achats locaux et la valorisation des savoir-faire régionaux.
Ces initiatives créent un lien fort entre l’entreprise et la société civile, tout en générant un impact social et environnemental mesurable.
Exemple : comment une politique Achats responsable renforce la performance RSE ?
La politique d’Achats responsables est un pilier central de la stratégie RSE, car elle conditionne la performance globale de l’organisation. En intégrant des critères de durabilité, de gouvernance éthique et d’évaluation fournisseur, les entreprises peuvent concilier performance économique et impact positif.
Une approche structurée repose sur quatre étapes :
- Définir une charte Achats responsables alignée sur la norme ISO 26000.
- Intégrer des critères sociaux et environnementaux dans les appels d’offres.
- Évaluer régulièrement la conformité et les progrès des fournisseurs.
- Valoriser les résultats à travers un reporting extra financier clair et transparent.
Cas concret
“Une entreprise industrielle a réduit de 18 % ses coûts d’achats en intégrant la durabilité dans ses critères fournisseurs, tout en améliorant sa réputation et son impact environnemental.”
Les tendances RSE à suivre en 2025
La RSE pilotée par la donnée (data-driven)
En 2025, la RSE pilotée par la donnée s’impose comme une évolution incontournable. Grâce à la digitalisation et aux outils analytiques, les entreprises peuvent désormais transformer les indicateurs extra financiers en leviers décisionnels.
Les plateformes RSE collectent, consolident et analysent des volumes de données croissants, depuis les émissions de gaz à effet de serre jusqu’aux indicateurs sociaux et de gouvernance.
Cette approche data-driven permet une prise de décision plus rapide, une meilleure traçabilité et une évaluation continue des impacts environnementaux et sociaux.
Supply chain éthique et achats responsables
La supply chain éthique devient l’un des axes majeurs des stratégies RSE de 2025. Les entreprises repensent leurs relations fournisseurs pour réduire les risques liés à la conformité, aux droits humains et à l’impact environnemental.
Priorités RSE 2025 pour la chaîne d’approvisionnement :
- Cartographier et évaluer les risques ESG sur l’ensemble des fournisseurs stratégiques.
- Imposer des clauses éthiques et environnementales dans les contrats d’achat.
- Utiliser des outils numériques pour suivre la performance RSE des partenaires.
- Favoriser les circuits courts et les fournisseurs locaux pour réduire l’empreinte carbone.
- Mettre en place des plans de progrès collaboratifs pour accompagner la montée en maturité des fournisseurs.
Cette nouvelle approche transforme la fonction Achats en véritable levier de gouvernance durable et de valeur partagée au sein des chaînes mondiales.
Innovation collaborative et éco-conception
L’avenir de la responsabilité sociétale des entreprises repose sur la co-innovation et la conception durable des produits et services. L’éco-conception ne consiste plus seulement à réduire les déchets ou la consommation énergétique, mais à repenser entièrement le cycle de vie des produits.
Quelques exemples concrets :
- Développement de matériaux recyclables ou à faible impact environnemental dans l’industrie manufacturière.
- Conception de produits modulables et réparables pour allonger leur durée de vie.
- Collaboration entre fabricants, clients et fournisseurs pour développer des solutions circulaires (ex. réemploi, mutualisation, économie de la fonctionnalité).
Ces approches favorisent une croissance économique durable et un impact positif mesurable sur les objectifs de développement durable.
Réglementations européennes et CSRD
L’année 2025 marque un tournant réglementaire majeur pour la RSE en Europe. La directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) imposera à un plus grand nombre d’entreprises de publier des rapports extra financiers détaillés et vérifiables.
Cette évolution vise à renforcer la transparence, la comparabilité et la fiabilité des informations liées à la durabilité.
Timeline 2025–2028 :
- 2025 : entrée en vigueur pour les grandes entreprises déjà soumises à la DPEF.
- 2026 : extension aux entreprises de taille intermédiaire (ETI).
- 2027 : application aux PME cotées et à certaines filiales de groupes internationaux.
- 2028 : généralisation du reporting RSE harmonisé dans toute l’Union européenne.
Cette réglementation, inspirée par les standards du pacte mondial et de la norme ISO 26000, incite les organisations à structurer leur stratégie RSE sur des données fiables et auditées.
Conseil d’expert
“Anticipez la CSRD : les entreprises proactives auront un avantage compétitif en matière de transparence et de performance durable.”
FAQ sur la stratégie RSE
C’est quoi la stratégie RSE ?
La stratégie RSE désigne la feuille de route qu’une entreprise met en place pour intégrer les principes de responsabilité sociétale dans sa gestion quotidienne. Elle vise à équilibrer la performance économique, sociale et environnementale tout en créant un impact positif durable sur ses parties prenantes.
Quels sont les 4 piliers de la stratégie RSE ?
Les 4 piliers de la stratégie RSE sont :
1️⃣ Environnemental – réduction de l’empreinte carbone et des gaz à effet de serre.
2️⃣ Social – bien-être, santé et égalité au travail.
3️⃣ Économique / Gouvernance – transparence et achats responsables.
4️⃣ Sociétal – contribution au développement durable et au progrès collectif.
Quels sont les 7 principes de la RSE ?
La responsabilité sociétale des entreprises s’appuie sur 7 principes définis par la norme ISO 26000 : responsabilité, transparence, comportement éthique, respect des parties prenantes, respect du droit international, respect des droits de l’homme et conformité légale. Ces fondements garantissent une gouvernance durable et équitable.
Qu’est-ce que la démarche stratégique RSE ?
La démarche stratégique RSE consiste à structurer ses engagements en plusieurs étapes :
identifier les enjeux, définir les priorités, élaborer un plan d’action, mesurer les résultats et communiquer les progrès. Elle transforme les valeurs de l’entreprise en actions mesurables, au service d’une responsabilité sociale et environnementale concrète.
Faire de la stratégie RSE un levier de transformation durable
Adopter une stratégie RSE claire et ambitieuse, c’est placer la durabilité et l’innovation au cœur de la performance de votre entreprise.
Chez Axiscope, nous vous accompagnons dans la mise en œuvre et le pilotage de vos initiatives responsables grâce à des outils collaboratifs et performants.
➡️ Besoin d’accompagnement ?
Contactez-nous dès aujourd’hui pour structurer et digitaliser votre stratégie RSE.